Importations directes et parallèles
Des discussions à prévoir
16 décembre 2020 agvs-upsa.ch – Si les offres d’importateurs parallèles sont souvent difficiles à battre pour la plupart des garagistes, il faut tout de même les contrer. Car des explications transparentes sur les différences au niveau des équipements, des prestations de service et de garantie ainsi que du calcul de la valeur résiduelle peuvent amener les clients à se détourner de telles « bonnes affaires ».
Un train rempli de véhicules électriques du nouveau modèle VW iD.3 en route vers leur pays de destination. Source : Volkswagen
jas. Les importations parallèles et directes sont légales. Elles assurent une concurrence saine sur le marché automobile dans le sens positif du terme, mais provoquent aussi la grogne des garagistes et des clients. Aussi tentantes certaines offres puissent-elles être au niveau du prix pour le client final, cela vaut toujours la peine d’y regarder de plus près. Car, souvent, le modèle beaucoup moins cher d’un importateur parallèle n’est pas identique, même s’il porte le même nom que celui du concessionnaire de la marque officiel. Il s’agit en général de modèles un peu plus anciens ou de modèles d’un autre pays faussement ordonnés. Ils se différencient toujours clairement en termes d’équipements, de motorisation ou de certains détails comme les cartes du système de navigation. Les garagistes devraient impérativement attirer l’attention des clients trompés par des offres de ce genre.
Subaru est un exemple extrême de telles différences. Chez nous, la marque japonaise est indissociable de la transmission intégrale. Rares sont les Suisses à ignorer que Bernhard Russi, la légende du ski, parvenait, grâce à la transmission intégrale, à se frayer un chemin dans la neige sans problème il y a plus de 40 ans déjà avec la Subaru Leone 1600 AWD et la célèbre immatriculation « UR 5000 ». Pourtant, Subaru, le spécialiste du 4x4, a aussi construit les variantes Impreza avec traction à la place d’une transmission intégrale permanente. Ces véhicules ont notamment été livrés en Espagne, en Israël et en Turquie. Vu l’imposition très forte des moteurs d’une cylindrée à partir de deux litres en Israël et en Turquie, leurs importateurs locaux n’ont pas hésité à écouler ces tractions avant sur le marché UE. De tels modèles sont ainsi arrivés en Suisse par le biais de l’importation parallèle. À l’époque, le propriétaire d’une Impreza, qui semblait avoir acheté une bonne affaire, a amené sa voiture au garage à cause de sa tenue de route sur neige insuffisante. Le distributeur Subaru officiel a dû lui annoncer que rien n’était abîmé, mais qu’il avait simplement acquis une traction avant.
Cet exemple est sans doute extrême, mais il montre que cela peut valoir la peine d’acheter une voiture chez un représentant et un distributeur officiels de la marque. Car les véhicules importés officiellement sont aussi pourvus d’un pack d’équipements national adapté. Cela aussi, un garagiste devrait l’expliquer aux clients qui le confrontent à une offre d’importation parallèle particulièrement basse. Chez Subaru, il existe par exemple un « pack nord », avec un chauffage plus puissant et un petit fil chauffant placé à l’intérieur de la vitre, juste en dessous du balai d’essuie-glaces, pour éviter que celui-ci gèle à basse température et se sectionne au démarrage. Ou encore, des batteries ou des alternateurs variables sont intégrés aux modèles en fonction de la région. Les véhicules destinés aux marchés situés plus au sud sont au contraire dotés de climatisations plus puissantes. Tout comme les différents packs d’équipements, les packs logiciels peuvent aussi réserver de mauvaises surprises. Les importateurs suisses préparent spécialement les véhicules pour les garagistes et les dotent souvent d’un système de mise à jour logicielle. Sur un véhicule provenant d’une importation parallèle, cela n’est pas forcément le cas. Le seul moyen est alors de se rendre au garage pour y faire installer les packs logiciels les plus récents. Selon la version antérieure dont le véhicule est équipé, une telle mise à jour peut être assez coûteuse, voire occasionner des problèmes. Bien entendu, cela concerne à la fois les importations parallèles et les importations directes privées.
Pour les Suissesses et les Suisses, la légende du ski Bernhard Russi est la plupart du temps associée à Subaru, tout comme les modèles Subaru sont associés à la transmission intégrale. Source : Subaru
Aujourd’hui, les normes européennes les ont rendues plus simples pour les clients suisses d’un point de vue réglementaire, mais elles ne sont pas forcément plus intéressantes sur le plan financier. Pour les véhicules de catégorie moyenne, ces importations directes privées représentent peut-être une économie finale de 1000 à 1500 francs. Mais le jeu n’en vaut pas la chandelle vu toutes les dépenses ou les ennuis éventuels que l’on peut s’attirer. Cela a également été montré par le service de comparaison en ligne comparis.ch, qui a pris l’exemple d’une VW Golf 2018 et regardé à la loupe les dépenses causées par les importations directes. Au mieux, cette démarche peut être intéressante pour des modèles exotiques transatlantiques dont les prix sont très attrayants pour les variantes spéciales GMC ou RAM, ou pour lesquels il n’y pas d’importateur officiel en Suisse. Pour les modèles européens, une importation privée n’est pas attrayante, même avec la crise du coronavirus, en raison de l’adaptation des taux de TVA. À la douane allemande, il n’est plus possible de récupérer 19 % du prix d’achat, mais seulement 16 %. Dans le même temps, une TVA de 7,7 % est exigible à la frontière suisse, de même qu’un impôt sur les véhicules de 4 %. Ainsi, l’avantage financier diminue.
Sans oublier qu’un véritable coup de massue menace encore l’importateur privé : le renforcement des sanctions CO2 peut entraîner des surcoûts exorbitants, même pour des véhicules tout à fait normaux. Il faut, par exemple, compter 5030.90 francs, selon l’outil de calcul OFEN, pour une Dacia Duster avec 4x4 et moteur à essence importée et homologuée en Suisse en 2020. Pour une Duster, disponible dès 19 890.– francs chez le distributeur officiel, il pourrait devenir difficile de trouver à l’étranger une offre plus avantageuse. Pour éviter un choc des prix pour les clients suisses, les coûts des sanctions CO2 sont en général répartis au sein de la flotte d’un importateur, mais aussi entre l’importateur, le garagiste et le client, de sorte que pour un modèle donné, l’augmentation des prix ne soit pas énorme pour le client final. Dans le cas d’une importation directe privée, une telle répartition est difficile. Cette information aussi, un garagiste UPSA peut la transmettre à ses clients au détour d’une conversation.
Une Dacia Duster avec 4x4 et moteur à essence importée et homologuée en Suisse en 2020 peut rapidement devenir bien plus chère pour un importateur privé, en raison des sanctions CO2. Source : Dacia
Hormis les points susmentionnés, clairement défavorables à l’achat d’une voiture en dehors du réseau de distribution officiel, il faut préciser par ailleurs qu’un tel véhicule peut être source de mécontentement en raison de son numéro de type, même des années plus tard. La mention figurant au chiffre 24 « Autorisation par type » du permis de circulation indique en effet comment le véhicule a été importé en Suisse. Un X ou un champ vierge signifie qu’il s’agit d’une importation directe. Si le numéro lui-même renferme un ou plusieurs X (p. ex. 1XB-1XS), c’est une importation parallèle. Un tel X indique aussi au garagiste que la prudence est de mise pour le calcul de la valeur résiduelle. Comme ce n’est pas un véhicule suisse officiel, sa revente pourrait être plus difficile ou incertaine. Pour minimiser le risque, la valeur résiduelle d’un véhicule X sera en général moins élevée, ce qui pourrait constituer un autre motif de contrariété pour le client. En outre, les diverses exigences étatiques relatives aux voitures électriques pourraient poser problème actuellement, pour les clients privés comme pour les garagistes. Car si l’exportateur ne respecte pas le délai de détention d’un véhicule et qu’il donne lieu à son transfert prématuré à l’étranger, un État de l’UE peut exiger le remboursement de cette prime environnementale par le propriétaire ou détenteur ultérieur. En fonction du pays et du modèle, cela peut atteindre plusieurs milliers d’euros.
Pour les importations parallèles, les prestations de garantie sont une autre source possible de contrariétés et de mauvaises surprises. Dans l’UE, il se peut en effet qu’un véhicule ait déjà été immatriculé une fois par le distributeur local, par exemple pour encaisser une prime de l’État ou de l’importateur local. Si par la suite, il est à nouveau désimmatriculé puis exporté, il sera alors considéré comme neuf en Suisse. Sauf qu’il y a un hic : la garantie du constructeur commence à courir avec la première immatriculation dans l’UE. Le délai jusqu’à l’exportation, et finalement la vente en Suisse, ne jouent aucun rôle ! Ainsi, la garantie constructeur pour le propriétaire suisse se terminera peut-être beaucoup plus tôt qu’il ne l’aurait pensé, et peut être même avant la première visite au garage ! Pour le client d’un véhicule d’un concessionnaire de marque qualifié, un geste commercial ou la sollicitation du soutien de l’importateur seront éventuellement envisageables. Mais pour un véhi-
cule X, la situation pourrait se présenter autrement pour le garagiste, ce qui est compréhensible...
En tant que garagistes, vous devriez impérativement faire valoir tous ces aspects aux clients qui sont dans votre showroom et vous parlent d’une offre clairement plus avantageuse d’un importateur parallèle. Car si l’on explique aux clients les raisons de la différence de prix par rapport au modèle officiel en donnant notamment des précisions sur les équipements ainsi que sur les prestations de service et de garantie supplémentaires, les avantages se réduisent comme une peau de chagrin. L’information et la transparence permettent ainsi d’invalider des arguments a priori favorables à une importation parallèle ou directe.
Le document de travail «Importations directes et parallèles et Who is Who» en PDF
Un train rempli de véhicules électriques du nouveau modèle VW iD.3 en route vers leur pays de destination. Source : Volkswagen
jas. Les importations parallèles et directes sont légales. Elles assurent une concurrence saine sur le marché automobile dans le sens positif du terme, mais provoquent aussi la grogne des garagistes et des clients. Aussi tentantes certaines offres puissent-elles être au niveau du prix pour le client final, cela vaut toujours la peine d’y regarder de plus près. Car, souvent, le modèle beaucoup moins cher d’un importateur parallèle n’est pas identique, même s’il porte le même nom que celui du concessionnaire de la marque officiel. Il s’agit en général de modèles un peu plus anciens ou de modèles d’un autre pays faussement ordonnés. Ils se différencient toujours clairement en termes d’équipements, de motorisation ou de certains détails comme les cartes du système de navigation. Les garagistes devraient impérativement attirer l’attention des clients trompés par des offres de ce genre.
Subaru est un exemple extrême de telles différences. Chez nous, la marque japonaise est indissociable de la transmission intégrale. Rares sont les Suisses à ignorer que Bernhard Russi, la légende du ski, parvenait, grâce à la transmission intégrale, à se frayer un chemin dans la neige sans problème il y a plus de 40 ans déjà avec la Subaru Leone 1600 AWD et la célèbre immatriculation « UR 5000 ». Pourtant, Subaru, le spécialiste du 4x4, a aussi construit les variantes Impreza avec traction à la place d’une transmission intégrale permanente. Ces véhicules ont notamment été livrés en Espagne, en Israël et en Turquie. Vu l’imposition très forte des moteurs d’une cylindrée à partir de deux litres en Israël et en Turquie, leurs importateurs locaux n’ont pas hésité à écouler ces tractions avant sur le marché UE. De tels modèles sont ainsi arrivés en Suisse par le biais de l’importation parallèle. À l’époque, le propriétaire d’une Impreza, qui semblait avoir acheté une bonne affaire, a amené sa voiture au garage à cause de sa tenue de route sur neige insuffisante. Le distributeur Subaru officiel a dû lui annoncer que rien n’était abîmé, mais qu’il avait simplement acquis une traction avant.
Cet exemple est sans doute extrême, mais il montre que cela peut valoir la peine d’acheter une voiture chez un représentant et un distributeur officiels de la marque. Car les véhicules importés officiellement sont aussi pourvus d’un pack d’équipements national adapté. Cela aussi, un garagiste devrait l’expliquer aux clients qui le confrontent à une offre d’importation parallèle particulièrement basse. Chez Subaru, il existe par exemple un « pack nord », avec un chauffage plus puissant et un petit fil chauffant placé à l’intérieur de la vitre, juste en dessous du balai d’essuie-glaces, pour éviter que celui-ci gèle à basse température et se sectionne au démarrage. Ou encore, des batteries ou des alternateurs variables sont intégrés aux modèles en fonction de la région. Les véhicules destinés aux marchés situés plus au sud sont au contraire dotés de climatisations plus puissantes. Tout comme les différents packs d’équipements, les packs logiciels peuvent aussi réserver de mauvaises surprises. Les importateurs suisses préparent spécialement les véhicules pour les garagistes et les dotent souvent d’un système de mise à jour logicielle. Sur un véhicule provenant d’une importation parallèle, cela n’est pas forcément le cas. Le seul moyen est alors de se rendre au garage pour y faire installer les packs logiciels les plus récents. Selon la version antérieure dont le véhicule est équipé, une telle mise à jour peut être assez coûteuse, voire occasionner des problèmes. Bien entendu, cela concerne à la fois les importations parallèles et les importations directes privées.
Pour les Suissesses et les Suisses, la légende du ski Bernhard Russi est la plupart du temps associée à Subaru, tout comme les modèles Subaru sont associés à la transmission intégrale. Source : Subaru
Aujourd’hui, les normes européennes les ont rendues plus simples pour les clients suisses d’un point de vue réglementaire, mais elles ne sont pas forcément plus intéressantes sur le plan financier. Pour les véhicules de catégorie moyenne, ces importations directes privées représentent peut-être une économie finale de 1000 à 1500 francs. Mais le jeu n’en vaut pas la chandelle vu toutes les dépenses ou les ennuis éventuels que l’on peut s’attirer. Cela a également été montré par le service de comparaison en ligne comparis.ch, qui a pris l’exemple d’une VW Golf 2018 et regardé à la loupe les dépenses causées par les importations directes. Au mieux, cette démarche peut être intéressante pour des modèles exotiques transatlantiques dont les prix sont très attrayants pour les variantes spéciales GMC ou RAM, ou pour lesquels il n’y pas d’importateur officiel en Suisse. Pour les modèles européens, une importation privée n’est pas attrayante, même avec la crise du coronavirus, en raison de l’adaptation des taux de TVA. À la douane allemande, il n’est plus possible de récupérer 19 % du prix d’achat, mais seulement 16 %. Dans le même temps, une TVA de 7,7 % est exigible à la frontière suisse, de même qu’un impôt sur les véhicules de 4 %. Ainsi, l’avantage financier diminue.
Sans oublier qu’un véritable coup de massue menace encore l’importateur privé : le renforcement des sanctions CO2 peut entraîner des surcoûts exorbitants, même pour des véhicules tout à fait normaux. Il faut, par exemple, compter 5030.90 francs, selon l’outil de calcul OFEN, pour une Dacia Duster avec 4x4 et moteur à essence importée et homologuée en Suisse en 2020. Pour une Duster, disponible dès 19 890.– francs chez le distributeur officiel, il pourrait devenir difficile de trouver à l’étranger une offre plus avantageuse. Pour éviter un choc des prix pour les clients suisses, les coûts des sanctions CO2 sont en général répartis au sein de la flotte d’un importateur, mais aussi entre l’importateur, le garagiste et le client, de sorte que pour un modèle donné, l’augmentation des prix ne soit pas énorme pour le client final. Dans le cas d’une importation directe privée, une telle répartition est difficile. Cette information aussi, un garagiste UPSA peut la transmettre à ses clients au détour d’une conversation.
Une Dacia Duster avec 4x4 et moteur à essence importée et homologuée en Suisse en 2020 peut rapidement devenir bien plus chère pour un importateur privé, en raison des sanctions CO2. Source : Dacia
Hormis les points susmentionnés, clairement défavorables à l’achat d’une voiture en dehors du réseau de distribution officiel, il faut préciser par ailleurs qu’un tel véhicule peut être source de mécontentement en raison de son numéro de type, même des années plus tard. La mention figurant au chiffre 24 « Autorisation par type » du permis de circulation indique en effet comment le véhicule a été importé en Suisse. Un X ou un champ vierge signifie qu’il s’agit d’une importation directe. Si le numéro lui-même renferme un ou plusieurs X (p. ex. 1XB-1XS), c’est une importation parallèle. Un tel X indique aussi au garagiste que la prudence est de mise pour le calcul de la valeur résiduelle. Comme ce n’est pas un véhicule suisse officiel, sa revente pourrait être plus difficile ou incertaine. Pour minimiser le risque, la valeur résiduelle d’un véhicule X sera en général moins élevée, ce qui pourrait constituer un autre motif de contrariété pour le client. En outre, les diverses exigences étatiques relatives aux voitures électriques pourraient poser problème actuellement, pour les clients privés comme pour les garagistes. Car si l’exportateur ne respecte pas le délai de détention d’un véhicule et qu’il donne lieu à son transfert prématuré à l’étranger, un État de l’UE peut exiger le remboursement de cette prime environnementale par le propriétaire ou détenteur ultérieur. En fonction du pays et du modèle, cela peut atteindre plusieurs milliers d’euros.
Pour les importations parallèles, les prestations de garantie sont une autre source possible de contrariétés et de mauvaises surprises. Dans l’UE, il se peut en effet qu’un véhicule ait déjà été immatriculé une fois par le distributeur local, par exemple pour encaisser une prime de l’État ou de l’importateur local. Si par la suite, il est à nouveau désimmatriculé puis exporté, il sera alors considéré comme neuf en Suisse. Sauf qu’il y a un hic : la garantie du constructeur commence à courir avec la première immatriculation dans l’UE. Le délai jusqu’à l’exportation, et finalement la vente en Suisse, ne jouent aucun rôle ! Ainsi, la garantie constructeur pour le propriétaire suisse se terminera peut-être beaucoup plus tôt qu’il ne l’aurait pensé, et peut être même avant la première visite au garage ! Pour le client d’un véhicule d’un concessionnaire de marque qualifié, un geste commercial ou la sollicitation du soutien de l’importateur seront éventuellement envisageables. Mais pour un véhi-
cule X, la situation pourrait se présenter autrement pour le garagiste, ce qui est compréhensible...
En tant que garagistes, vous devriez impérativement faire valoir tous ces aspects aux clients qui sont dans votre showroom et vous parlent d’une offre clairement plus avantageuse d’un importateur parallèle. Car si l’on explique aux clients les raisons de la différence de prix par rapport au modèle officiel en donnant notamment des précisions sur les équipements ainsi que sur les prestations de service et de garantie supplémentaires, les avantages se réduisent comme une peau de chagrin. L’information et la transparence permettent ainsi d’invalider des arguments a priori favorables à une importation parallèle ou directe.
Le document de travail «Importations directes et parallèles et Who is Who» en PDF
Ajouter un commentaire
Commentaires